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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 11:07

/// Carte de Doi Inthanon National Park ///

 

Le réveil est rude entre le retour des grillons et les mobylettes des agriculteurs matinaux. Nous avons repéré sur une esquisse de carte un sentier qui partait du camp et qui se rendait au sommet de Doi Inthanon. Mais les locaux qui ne connaissent apparemment rien des randos soit ignorent son existence soit nous assènent des durées de marche insurmontables, ce qui nous découragent même d'essayer.

 

Nous optons donc pour se rendre au sommet en voiture, un peu dépités quand même. Sur le chemin, le premier arrêt est dans des jardins (payant) accrochés sur une falaise au bord du vide, où se font face deux temples à l'architecture insolite. Le jardin est fleuri et très bien entretenu par la main d'oeuvre locale, reconnaissable à leur tissu bleu et rouge vif. Le style des temples est futuriste et épuré, ce qui tranche avec les facades traditionnelles chargées d'ornements. Leur couleur violette et leur mosaïques cabalistiques renforçent l'idée que ces monuments proviennent d'une autre planète et ont atterri en ces jarfins célestes pour dominer le monde. Nous les visitons avec ébahissement et soif d'apprendre, d'autant plus que les coupoles intérieures sont ornées des textes fondateurs du boudhisme, l'éveil du prince Siddhārtha Gautama au VIe siècle av JC.

 

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Le second arrêt est à seulement quelques centaines de mètres de ce lieu mystique, où d'un coté de la route il y a la (seule) vue dégagée sur les sommets alentours, et de l'autre le départ d'une petite rando en forêt.

 

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Là encore, on nous impose de payer, cette fois-ci pour un guide histoire de faire tourner le business des tribus locales, le message est parfaitement assumé. On est tout de même à peu près sûr que le mec est originaire d'ici et non de Bangkok, avec son accoutrement simple, son teint pas trop halé, son poil unique au menton et sa démarche posée. Nous le suivons donc dans une forêt humide et fraiche, aux arbres moussus et aux grandes fougères qui nous rappellent immédiatement la Nouvelle Zélande. Ca grimpe, ça grimpe, et on ne tarde pas à sortir du bois pour atteindre des flancs de falaise à la végétation rase et clairsemée. Une brume épaisse nous empêche de voir une once du panorama. Frustrant vu le chemin parcouru mais le mystère qui entoure Doi Inthanon n'en est que plus intense.

 

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Nous finissons notre pélerinage par un autre bout de forêt tachetée de belles éclaircies.

 

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Après avoir soupé près du visitor center, on fait cap vers le vrai point culminant de la montagne. Il s'agit en fait d'un simple panneau indiquant l'altitude, entouré d'une végétation si épaisse qu'elle couvre une fois de plus le panorama. Quel interêt d'avoir une haute montagne s'il n'y a pas de vue ? Il faut croire que les thailandais se contentent d'un panneau qu'on atteint non pas au prix d'efforts surhumais mais avec un pick up et 60l de diesel. C'est toujours ça de gagné...

 

Une micro-balade à proximité du sommet nous amène à d'étranges objets de prières : un mini-temple équipé d'un réacteur, des habits disproportionnés pendus aux arbres. On se demande à quelles divinités difformes ce culte est voué...

 

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Lors de la redescente vers le camping, on fait un dernier arrêt au "Royal Project Garden", un site d'agriculture et d'horticulture expérimental qui emploit nombre d'autochtones. On déambule dans de beaux jardins fleuris, puis entre des résidences sympathiques mais entièrement vides, très certainement dédiés aux touristes absents et non aux travailleurs présents. On traverse ensuite des parcelles où sont plantées avec beaucoup d'esthétique de belles et grandes fougères. Enfin, on atteint une double cascade qui est le clou du spectacle artificiel du Royal Garden.

 

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Ce qui n'est pas indiqué sur les cartes officielles, c'est qu'un sentier commence depuis le bas de la cascade vers une destination inconnue. En arpentant avec curiosité ses 600 premiers mètres qui montent sec, j'ai bientôt la quasi-certitude qu'il s'agit de la mystérieuse randonnée qui monte vers le sommet de Doi Inthanon, qu'on avait décelé ce matin sur une carte défraîchie et dont toutes les personnes avaient feint l'ignorance...

 

Il est trop tard pour se lancer dans une telle aventure, de toutes façons on est trop épuisé par la journée et dépité par cette énorme arnaque. On se rabat plutôt sur un marché à proximité du camping, où on achète avidemment un tas de souvenirs tribaux ainsi qu'un vin local qui est en réalité une liqueur de framboises ultra-sucrée. Pour couronner le tout, la mousson nous cueille peu de temps après et nous envoie fissa sous la tente. La pluie, aussi violente soit-elle, a au moins l'avantage de faire taire les grillons-mutants !

 

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 14:49

/// Carte de Doi Inthanon National Park ///

 

Doi (montagne) Inthanon est le plus haut sommet de thaïlande, il culmine à 2575m d'altitude, ce qui peut paraitre bénin pour un habitué des Alpes franchouillardes. Mais les hautes montagnes sont rares en thaïlande, on ne manquerait pour rien au monde de prendre de la hauteur après avoir parcouru la plaine centrale pendant des jours, ne serait-ce que pour se rafraichir un peu.

 

C'est donc avec beaucoup d'espoir de rando montagnarde que nous grimpons la route qui mène au camping, situé à 20 bornes avant le sommet. Notre première surprise est de découvrir un environnement très cultivé, avec la présence de nombreuses serres dans les vallons qui jalonnent la route. Il s'agit en fait du "Royal Agriculture Project" mis en place dans les années 80 par le roi, qui vise à intégrer les tribus montagnardes au développement économique local. Les autochtones sont donc contraints aux champs et aux serres à cultiver fruits et légumes selon le bon vouloir du roi. Les villages de ces tribus parsèment le paysage de tôle et de bois entremêlés, et des panneaux sur la route les indiquent comme des attractions touristiques.

 

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Une famille qui monte au sommet avec un pick-up rempli à 1/4 selon les proportions typiques du pays :

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Le camp est situé une altitude "montagnarde", c'est à dire avec un climat doux et revigorant et des pins qui ont supplanté la végétation dense de la jungle. La thai qui tient l'accomodation center tente de nous dissuader de louer une tente en cette saison pluvieuse et d'opter pour un bungalow trois fois plus cher. Faut pas nous prendre pour des cons, une tente c'est imperméable. Les terrains de camping sont situés dans un endroit sombre et étouffé par de grands pins sur lesquels chantent les grillons les plus gros et les plus bruyants du monde. Le vacarme est juste assourdissant, bien plus que dans les jungles des basses altitudes. Après 10 minutes, nous sommes atteint de surdité complète, ce qui nous permet de poser notre tente sans plus s'inquiéter du vacarme ambiant.

 

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A la tombée de la nuit, les crapauds prennent le relai dans la mare d'en face. On ne s'en plaint même plus, habitués à très mal dormir, au mieux à somnoler, durant nos nuits thailandaises...

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 19:53

/// Carte de Sukhothai ///

 

Nous mettons le cap vers Sukhothai, qui à l'instar d'Ayutthaya a été la capitale du Royaume de Siam, en des temps plus anciens encore. La cité historique est également classée patrimoine de l'humanité par l'UNESCO. La particularité du site est que l'eau y est omniprésente dans des bassins, douves et canaux, ce qui lui confère un cadre enchanteur et reposant. Il n'y a quasiment personne, nous pouvons donc profiter à loisir des monuments sans jouer des coudes. Bon, la chaleur est à crever, c'est toujours un choc de revenir en ville après un parc national et nous bénissons la possibilité d'utiliser la voiture dans la cité et de profiter de sa clim salvatrice entre deux arrêts.

 

Quelques curiosités sur la route, dont ce tour de force :

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Les wat, chedi et prang sont tous extrêmement bien restaurés, beaucoup plus qu'à Ayutthaya. La parfaite symétrie des monuments est frappante, et en ce sens ils dégagent moins de charme que les wat bordéliques d'Ayutthaya.

 

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De l'ombre !!!

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Un char en attente de défilé ?

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Quelque chose qui a forcément déplu à Marine... Et oui, les boudistes ne sont pas les plus tolérants :

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Notre palme revient au bouddha blanc géant enchassé entre 3 murs qui impose une quasi vénération de dévot. Nous l'avons admiré pendant un bon quart d'heure avant l'arrivée massive de dizaines de vieux thai en pélerinage, affublés de chemises à fleur et de roses et encens à déposer au pieds du géant de pierre. Il était d'ailleurs comique de voir que le staff s'est empressé d'enlever avec une efficacité redoutable les centaines d'encens consumés juste avant l'arrivée des vioques afin que ces derniers aient champ libre pour leur prière.

 

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La ville moderne de Sukhothai dans laquelle nous logeons est quant à elle peu attrayante. Nous avons même mis 20 minutes à trouver un restaurant dans le quartier de notre hostel, ce qui paraissait impensable en thaïlande tant la bouffe est abondante sur les trottoirs. 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 18:06

/// Carte de Khlong Lan National Park ///

 

Loger dans un parc national avec la possibilité de se baigner et se rafraichir à tous moments, c'est quand même le pied ! Même si le microclimat des parcs nationaux est plus clément qu'ailleurs, il ne nous empêche pas de suer à grosse gouttes au moindre effort !

 

Après la trempette du matin où aucun thai n'a encore débarqué, on s'attaque au nature trail du coin, censé traverser la jungle à basse altitude. Mais l'absence de signalisation nous amène par erreur sur un autre sentier à la pente hardcore proche de l'escalade. On atteint rapidement une forêt de bambous qui poussent anarchiquement dans tous les sens, et dont la densité peut aisément cacher 5 tigres à l'affut de randonneurs égarés...

 

Préparation mentale par l'effet Coué de l'effort surhumain qui nous attendait :

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Marine mène la danse sur toute la rando :

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Lorsque l'on croise enfin une rivière enchanteresse, on souffle et reprenons nos esprits. Mon intuition me dit qu'elle mène à notre cascade préférée. Bingo ! En suivant ses berges nous arrivons au sommet des 100m de chute avec un panorama imprenable sur la jungle du parc. Nous restons là quelques temps à admirer la vue et à maudire l'oubli de nos maillots qui nous auraient permis de nous baigner dans les vasques du sommet de la cascade sans personne pour nous juger.

 

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ça donne envie d'y poser son cul et de se laisser glisser...

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Peu importe, dès notre redescente au plancher des vaches, nous les enfilons avec cette fois-ci tee-shirt et short pour Marine et courons rejoindre la douzaine d'enfants qui barbottent dans le bassin sous la cascade ! Bonheur, l'eau est d'une fraicheur idéale après avoir sué tout notre suc pendant la rando ! D'autant plus qu'on est cette fois parfaitement acceptée par la populace. Bon faut dire que c'est majoritairement des gamins et qu'ils sont moins regardants que les adultes. Nous en profitons également pour nous baigner dans la petite rivière aval, à l'écart du brouhaha des mioches.

 

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Etant littéralement vidés par ces activités, nous passons tranquillou l'aprem au camp à flaner, jouer de la flûte, écrire et lire, toujours sous le regard espion de notre voisin thai qui ne fout décidément rien de ses journées. Peut être est ce une sorte de méditation expérimentale ?

 

Dans le même esprit relax, on prend l'apéro en regardant les étoiles dans le silence nocturne. L'hydre métallique des enfers s'est tue et les tigres fantomatiques ont disparu, comme s'ils n'avaient été que les fruits de notre imagination échaudée par les évènements de la veille.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 21:22

/// Carte de Khlong Lan National Park ///

 

Notre destination est le parc méconnu de Khlong Lan, à mi-chemin entre Lobpuri et Sukhotai au Nord de la plaine centrale.

 

A notre arrivée tardive dans le parc, pour cause de mauvaise programmation du GPS, nous tombons sur des thai qui ne parlent pas un mot d'anglais et incapables de nous dire ce qu'il y a à faire ici, alors qu'ils occupent un bureau afflublé de l'écriteau "Visitor Center". Nous mettons également un temps infini à louer une tente à l'"accomodation center", dont la personne présente faisait plus office de figurant que de gestionnaire. Notre patience est mise à rude épreuve, surtout après notre longue route pleine de détours. On se heurte pour la première fois aux véritables difficultés linguistiques dans des endroits perdus et épargnés par le tourisme de masse. Après ces longues formalités d'"accueil", on se détend enfin, posons notre tente sur un très beau terrain de camping au bord d'une rivière, où notre seul voisin est un vieux thai qui ne semble rien faire de sa journée si ce n'est nous observer avec insistance.

 

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Nous découvrons ensuite le site, dont le principal interêt est sa magnifique cascade de 95m de haut. La végétation qui l'entoure est superbe, entre jungle primaire et bambous dans les hauteurs, et abres aux feuillages typiquement asiatiques en bas. La cascade se jette dans une sorte de bassin de 1m de profondeur dans lequel se baignent plein de thai venus en famille ou entre amis. Et oui, moyennant 40 baths (200 baths pour les étrangers ><), on vient se baigner ici comme si on allait dans un parc aquatique !

 

Notre arrivée surprend les baigneurs, peu habitués à voir des étrangers ici, et ne plait pas à tout le monde, très certainement à cause de notre accoutrement ostentatoire : torse nu pour moi et culotte de bain pour Marine, alors que tous les thai se baignent couverts de la tête aux pieds... Il va falloir faire des efforts d'adaptation, car certains regards qu'on nous lance ne trompent pas, et ces personnes là sortent même de l'eau dès qu'on y rentre...

 

Qu'importe ! L'eau est fraiche, les poissons nous mordillent les pieds, la cascade est superbe vue d'en bas, et ses flots ininterrompus nous massent la tête et le dos dès qu'on se place dessous !

 

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Où est charlie ?

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La gêne éprouvée vis-à-vis des thai offensés ne tarde toutefois pas à refaire surface et nous écourtons notre baignade histoire de leur laisser un peu de répit. Demain, on fera mieux, on se baignera en mode thai !

 

La soirée est courte, car un cri métallique d'une hydre des enfers cuirassée d'acier déchire la nuit. A cela s'ajoute les hallucinations de tigres de Marine dans la pénombre (5 tigres ont été récemment réintroduis dans le parc par le WWF), ce qui a pour effet de nous retrancher définitivement sous la tente !

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 21:47

/// Carte de Lobpuri ///

 

Quand on est itinérant dans un pays aussi chaud que la thaïlande, il est important de conserver la chaine du froid alimentaire, pour la fraicheur de l'eau en bouteille d'une part, et la nourriture d'autre part lorsque l'on fait soi-même la cuisine. Notre sac à dos isotherme Queshua, le meilleur équipement qu'on ait acheté pour le voyage - il a d'ailleurs hérité du surnom de "frigo" -, remplit son office pour 2 jours maximum. Au delà la chaleur insoutenable a raison de lui. C'est dans cette logique qu'on alterne camping et ville, où on loge dans des hostels avec frigo ou a défaut la clim, mais également pour se remettre de la rudesse de nos nuits en tente dans des environnements bruyants.

 

Notre porte-bonheur du voyage :

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Nous nous rendons donc à Lobpuri, au nord d'Ayutthaya, qui d'après notre guide de voyage possède quelques monuments d'influence khmer. Qu'elle n'est pas notre surprise à l'arrivée de découvrir un centre-ville chaotique, extrêmement sale et nauséabond où règnent en maitre des centaines de singes anarchiques. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le mot de passe wifi de notre hostel est monkeyinthecity. Les singes sont partout, sur les trottoirs à manger les déchets de nourriture que n'hésitent pas à leur jeter les cuistots ambulants, dans les marchés couverts à se battre entre les étals, sur les fils électriques qui leur servent de lianes, où encore dans les monuments qui constituent leur fief.

 

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Le plus emblématique est le Prang Sam Yot, ou encore Monkey Temple, où une immense famille de singes incestueux pululent sur ses murs. Alors qu'aucun ordre ne semblé régir ce joyeux bordel, notre guide thai improvisé nous apprend qu'il y a bien un leader, tout du moins un très vieux macaque costaud et grognon qu'aucun rival n'a réussi à battre.

 

 

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Le leader qui en impose :

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Les singes sont aussi les stars du show de la ville :

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A part ce temple, il ne reste plus grand chose des autres ruines de Lobpuri, qui ne sont absolument pas restaurées, placées au beau milieu de carrefour routier au traffic infernal. Et les thai osent nous faire payer l'entrée de chacune d'elle, dans quelque état qu'elles soient. Le seul site qui avait l'air potable, le palais du roi Narai, était fermé. Nous nous rabattons finalement sur un temple "classique".

 

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La forte envie de diner dans un endroit aseptisé nous amène au KFC qui ferme malheureusement ses porte à 19h30 juste devant nos yeux effarés, puis au centre commercial BIG C, le seul complexe moderne des villes thai, où nous nous sommes mis en tête d'aller au ciné après avoir mangé japonais. Hélàs ! Dernière séance à 20h20, c'est raté, et oui en dehors de Bangkok et les hotspots touristiques la vie nocturne est inexistante en thaïlande...

 

Nous nous empressons de quitter Lobpuri de bon matin, qui en ce jour de marché est étrangement vidée de ses singes, comme s'ils avaient tous été éliminés pendant la nuit. Surprenant, voire très suspect...

 

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 20:22

/// Carte de Khao Yai ///

 

Le lendemain matin, nous attaquons notre dernière demi-journée à Khao Yai avec un trek dans la jungle de 5 km conduit par un guide perso (et obligatoire) moyennant 500 bahts. Il est jeune, sympa, baragouine quelques mots d'anglais, porte un bandana et est équipé d'une bonne grosse machette. D'emblée, il nous demande si on a vu des éléphants sauvages. Oui, répond-on en choeur, pas plus tard qu'hier soir. Il est rassuré, car cela veut dire que si on en croise pas pendant le trek, on ne fera pas la gueule. De toutes façons, c'est pas notre objectif.

 

Dès les premiers mètres, je regrette de ne pas avoir mis mes extensions détachables de mon short tropical Queshua : les leeches (sangsues) sont de la partie. Elles prennent d'assaut mes gambettes à l'air et, échappant à ma vigilance, se mettent à pomper mon sang chaud. Véritables saloperies de la jungle. Je les dégage une par une à coup de pichenettes bien placées. Mais d'autres débarquent en surnombre dans la foulée. Nous passons donc la première heure les yeux rivés sur le sol, à détecter les leeches qui se tendent à notre passage, espérant avoir un point d'accroche et accéder à nos veines nourricières. Le guide n'y échappe pas, malgré ses socks anti-leeches. Elles lui grimpent dessus jusqu'aux bras !

 

Lorsque nous atteignons une partie plus sèche du sentier, les leeches disparaissent et nous pouvons enfin nous focaliser sur les hauteurs de la jungle. Entre les lianes folles enlaçant les branches des arbres primaires, une famille de gibbons s'amuse à une altitude vertigineuse. Mon zoom x14 est mis à l'épreuve : j'arrive à voler un cliché de ces singes aériens qui ne descendent jamais au niveau du sol.

 

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Ici, d'étonnantes fourmis qui grésillent en choeur à notre approche :

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Sur certains troncs nous aperçevons des marques de griffes d'ours qui indiquent qu'ils ont grimpés jusqu'aux cimes pour se gorger de fruits ! Décidément toute l'action se situe en haut des arbres et non en bas !

 

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Notre guide a d'ailleurs constamment la tête levée, à l'affut du moindre bruissement dans les feuilles. Nous entendons un cri rauque, que notre guide identifie immédiatement comme celui du toucan à corne, éspèce rare en voie ded disparition qu'on a d'ailleurs vu à l'open zoo de Bangkok lors de notre 1ère journée de visite. Le guide évalue même sa distance: 400 m. S'ensuit une véritable traque de l'oiseau, à pas feutré pour ne pas l'effrayer, ce qui relève du challenge avec nos chaussures de rando sur les végétaux. Pendant un bon quart d'heure, nous nous laissons guider par les cris du toucan, avançant petit pas à petit pas comme des sioux. En plus d'avoir l'ouie (la distance évaluée s'avérera exacte), notre guide a l'oeil : en sortant du sentier et en contournant quelques troncs, il arrive à détecter le toucan perché sur une très haute branche. Nous prenons silencieusement un cliché de la bête aux dimensions impressionantes : plus d'un mètre de long avec sa grande queue blanche et noire et son énorme bec jaune surmonté d'une corne. Il ne tarde pas à nous détecter et prend son envol, aussi large qu'un avion et déplaçant de grosses masses d'air à chaque battement d'ailes.

 

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Gotcha toucan !

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Pendant notre repas, un fort aboiement nous fait sursauter. Il s'agit d'un hyène, qui comme nous l'explique notre guide, chasse des cerfs. Nous apercevons d'ailleurs quelques touffes de poils sur le sentier, preuve d'une attaque groupée récente des hyènes sur les cerfs. Les hyènes ont peur de l'homme le jour, mais dès 17h, il ne vaut mieux pas croiser l'une de leur meute !

 

Au 4e km, le sentier sort enfin de la jungle et débouche sur une vaste plaine où s'agitent de nombreuses plantes blanches comme des pissenlits géants. Cela confère au paysage un aspect féérique et à la rando un répit bienvenu. Nous montons dans une tour d'observation pour apprécier le panorama des champs encerclés de jungle et ses petits bassins salins où les éléphants sauvages viennent s'y baigner de nuit.

 

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Nous rentrons une fois de plus à l'arrière d'un pick up où nous savourons une dernière fois les plaisirs du safari dans la jungle. Notre trek se finit ainsi, tout comme nos aventures à Khao Yai, qui n'a pas volé sa réputation !     

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 12:11

/// Carte de Khao Yai ///

 

Après une nuit pleine de douloureuses crampes, nous sommes réveillés au petit matin par les lamentations des gibbons qui résonnent partout dans la jungle. Il faudra s'y faire, c'est tous les matins comme ça. Nous commençons la journée par une petite balade "nature trail" proche du QG à but essentiellement éducatif sur les types de plante et le processus de régénération naturelle de la forêt humide. Le sentier est même goudronné, c'est vous dire la rigolade par rapport au nature trail de Kaeng Krachan ! Nous faisons tout de même quelques clichés sympas de la faune et la flore locale :

 

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Ici se cache une mante religieuse en plein festin :

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Dans l'après midi, nous nous enfonçons sur un autre sentier qui démarre depuis notre campement, cette fois-ci beaucoup plus sauvage. Il longe une rivière et est censé nous amener à une cascade appelée Haet Suwat. Nous ne tardons pas à croiser le seul visiteur dans ce chaos végétal : un américain fraichement débarqué d'Arizona, qui nous accoste un peu désemparé car au prochain croisement la piste se divise en deux et il n'y a qu'un seul panneau écrit en thai. Un simple pretexte pour se joindre à nous et ainsi évacuer sa paranoïa en ces lieux peu rassurants, surtout quand on voit l'étendue du carnage d'arbres brisés au passage des éléphants sauvages et la taille démesurée de leur bouse. Ces dernières ponctuent le sentier entre deux passages forcés dans les végétaux et sentent bon la fraicheur de la défection récente. Il est de plus stupéfiant de remarquer l'agilité dont disposent ces pachydermes lorsqu'il s'agit d'enjamber d'énormes troncs ou de grimper des pentes raides.

 

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Mais l'excitation et la peur de croiser un troupeau en furie sont vite balayés par une autre lubie alimentée par notre compagnon de route américain : trouver l'unique, le rarissime crocodile Siamois, qui a été filmé par un randonneur et dont la vidéo a été postée sur YouTube. A l'approche de la rivière, plusieurs panneaux nous mettent en garde : "Beware the Crocodile", "Do not swim, crocodile". S'ensuit alors un traque complètement flippante du croco, les yeux rivés d'une part sur l'eau, à l'affut de chaque mouvement suspect, et d'autre part dans la végétation des rives, où le monstre qui s'y cache attendrait tranquillement que d'innocents mollets s'offrent à ses machoires. Chaque ride à la surface de l'eau, chaque mouvement dans les feuilles deviennent alors la manifestation de la bête. On inspecte, on se raidit, on analyse, fausse alerte, on souffle et passe à la section suivante. L'américain est plus à fond encore, excité comme un enfant, il dégaine sa nouvelle caméra sony à chaque infime bruissement. C'est dans cet état de paranoïa intense qu'il glisse soudainement sur le sentier et dégringole vers la rivière. Par je ne sais quel reflexe surhumain, il parvient à s'accrocher d'une main à la végétation du sentier et isoler sa caméra de l'autre. Je bondis à sa rescousse et l'aide à remonter, avant qu'il ne rejoigne à bout de forces les eaux saumâtres où l'attendait patiemment le crocodile. Les rires nerveux fusent, d'autant plus qu'il a trouvé le moyen de glisser devant un panneau "Beware Crocodile", comme dans un mauvais film d'horreur. L'américain ne manque pas de me remercier de lui avoir sauvé la vie en me serrant la main d'une poignée virile. Il repart ensuite à la chasse au croco, aussi excité qu'avant l'incident, comme si celui-ci n'avait jamais eu lieu.

 

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Nous arrivons finalement à la cascade sans avoir trouvé la mythique créature. J'aurais pourtant juré qu'on nous observait tout le long du périple depuis les fonds vaseux de la rivière... La cascade est très sympathique avec ses 12 m de chute, mais réduite à un fil d'eau en cette fin de période de sécheresse. C'est un joli final, mais aucun de nous ne souhaite s'y baigner.

 

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On rentre au camp en stop à l'arrière d'un pick-up thai (décidément c'est vraiment le meilleur système de covoiturage du monde !) en discutant du programme de ce soir : un safari de nuit, où cette fois il s'agira de décrocher une photo d'un éléphant sauvage ! De quoi perpetuer notre chasse au trophée jusqu'au bout de la nuit ! Pour 50 baths, le night safari vaut vraiment le coup ! On se retrouve à 7h pétantes devant le QG, où plusieurs pick-up équipés de grosses lampes mobiles sont affrêtés. Déception, nous n'héritons pas d'un pick-up mais d'un bus couvert avec 6 autres thai et notre ami américain. Celui-ci s'empresse de nous montrer une vidéo qu'il a faite juste après nous avoir quitté, où il a croisé sur son scooter un éléphant sur la route ! Impossible de ne pas éprouver une once de jalousie et de redoubler d'espoir pour en aperçevoir un cette nuit...

 

Hélàs, après 3/4 d'heure de route poussive et pétaradante dans la jungle (notre bus sort de la casse), des dizaines d'attroupements de cerfs illuminés par notre Aziz-lumière aux commandes de la lampe mobile, pas un seul signe de pachyderme. Marine a toutefois pu aperçevoir un petit félin tacheté qui a disparu en un éclair. Alors que je désespère de voir quelque chose d'intéressant et que le voyage touche à sa fin, le bus pile soudainement au milieu de la route. Et pour cause, un énorme serpent la traverse le plus tranquillement du monde, juste devant notre véhicule ! Branle-bas de combat dans le bus. Tout le monde dégaine sa caméra et tente de filmer la bête, que notre Aziz-lumière peine à éclairer en entier tant elle est longue, 4 m au bas mot. Sa gueule sournoise étant de mon côté, les passagers n'hésitent pas à m'écraser contre les barreaux du bus pour capturer un semblant de photo. J'ai bel et bien la meilleure vue et suis plutôt fier de réaliser une vidéo pas trop floue de la lente remontée du serpent vers la jungle. Nous aurons eu au moins ça !

 

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Lors de notre retour au camp en voiture, nous ne pouvons nous empêcher de faire notre propre safari, avec nos phares de route et nos frontales. La brume s'est levée, la tension redouble d'intensité. On ne sait jamais ce qu'on peut croiser en pleine nuit... Sur une butte, nous aperçevons 2 voitures arrêtés avec les warnings. Je sors et m'enquiert de la situation auprès des passagers. "Elephant ! Elephant ! Go back to the car !" Mon sang ne fait qu'un tour. Un quatrième véhicule nous rejoint, équipé d'une lampe mobile, et éclaire l'animal. L'éléphant est en contrebas, en train de manger tranquillement les feuilles des arbres qui la bordent. Je tente quelques clichés maladroits dans l'excitation du moment, où on n'y voit que ses oreilles et son dos floutés. Puis, devinant qu'il est observé, il s'enfonce dans les arbres. Nous poursuivons notre chemin, et arrivés à sa hauteur nous ne voyons plus que son cul.

 

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Le tableau de chasse de la journée s'est finalement bien garni ! Le croco mythique ne s'y trouve pas, mais peut être est-ce mieux comme ça, car nous ne serions surement plus là pour le raconter. 

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:17

/// Carte de Khao Yai National Park ///

 

Après avoir fait des réserves de vivres à Tesco Lotus, le plus gros supermarché pas cher tout droit venu d'Europe, nous mettons cap vers le fameux parc national Khao Yai, connu pour l'exceptionnelle biodiversité qu'il renferme.

 

L'une des vues qu'on a l'entrée du parc :

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L'entrée au parc est loin d'être donnée : 400 baths/personne, tarif "étranger" je précise. Les thai ont systématiquement des tarifs  beaucoup moins chers. Normal, me direz-vous, puisqu'on a forcément un pouvoir d'achat plus élevé. Mais ça fait toujours mal quand on voit la différence de coût. Bref, nous accédons au coeur du parc, une jungle humide persistante et bruissante. Nous louons tente, matelas, couvertures, coussins en moins de deux et pour la modique somme de 350 baths la nuit, ça vaut le coup ! Le camping est un espace déboisé assez large, au beau milieu de la jungle, avec sanitaires et même une petite boutique d'appoint.

 

La première chose qui frappe, c'est la proximité de certains mammifères, des cerfs broutent tranquillement à deux pas de notre tente, quand ce n'est pas un macaque qui se balade le cul à l'air sans aucune gêne. La deuxième chose surprenante, c'est le nombre important de thai qui viennent camper, il s'agit en fait du week-end et les citadins viennent se détendre dans la nature (Bangkok n'est qu'à 150 km). Nous sommes donc immergés en milieu thai sans aucun touriste et tous sortent une tente aux couleurs de camouflage militaire affublée d'un faux US Army, tout comme la notre d'ailleurs.

 

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Nous passons tranquillement la soirée à faire notre popote avec notre nouveau camping gaz quand un jeune thai nous aborde pour taper la conversation. Très gentil et chaleureux, il dit venir de Chiang Mai pour observer les gibbons de bon matin. Il nous offre un sticky rice et une spy, un vin rosé glacé avec peu d'alcool qui fait fureur chez les jeunes. En 30 minutes, il aura réussi à nous refiler son mail et son facebook, comme si on était les meilleurs amis du monde !

 

Nous nous endormons dans un confort tout relatif : le sol est très dur et les matelas très fins.  De plus, les bruits de la jungle s'intensifient de nuit s'ajoutant à ceux des thai couche-tard qui ont définitivement éloignés les tigres du parc, pour le plus grand bonheur de Marine. Les joies du camping...

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 21:04

/// Carte d'Ayutthaya ///

 

Nous visitons de bon matin les "wat", enceintes renfermant plusieurs monuments de formes variées, du centre historique de la cité classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Nous avions peur de l'afflux touristique type japonais à Bangkok, il n'y a en fait absolument personne, de quoi nous faire profiter pleinement du site.

 

Le calme, la végétation et la majesté des monuments globalement en très bon état nous transportent à une autre époque, celle du tout puissant Royaume de Siam au 14e siècle après JC, fondateur de ce qu'est la thaïlande aujourd'hui. Il y a même quelques influences khmer plus anciennes dans l'architecture de certains prang (tours). En rentrant dans l'une d'elle, j'ai pu constater qu'elle était habitée par une colonie de chauves-souris !

 

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Nous découvrons monastère, chedi (coupole surmontée d'un cône en spirale), prang frabriqués en pierres rouges et noiratres, bouddha géant afflublé d'une toge à la couleur orangée éclatante, une tête de bouddha entièrement enlacée dans les racines d'un arbre centenaire; le tout avec l'émerveillement et le respect qui incombent face à la démesure des anciens. Le site est rééllement mystique, encore plus avec un ciel chargé de nuages grondant.

 

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Après cette journée de visite, nous nous rendons contre toute attente dans un centre commercial pour acheter un camping gaz ! Le choc éprouvé à l'entrée est tout aussi fort face à tant de modernité : magasins de luxe, propreté éclatante, fast food. Nous n'avions pas encore vu une once de la société de consommation occidentale depuis notre arrivée en Thaïlande ! Dans les rues des villes que nous avons traversé ne s'amassent habituellement que des gargottes de restauration, bazar, garage, boui-boui ambulants de friture de poulet, marchés sur trottoir... Pas une seule enseigne connue. C'est vous dire le choc à la vue de KFC, Starbuck, Yves Rocher et d'un magasin Samsung d'un coup !

 

Nous errons entre les enseignes, légèrement euphoriques de se sentir à peu près chez soi à quelques différences près. Nous faisons même une partie de Guitar Hero sur une playstation 2 déguisée en borne d'arcade ! L'espace dédié à ces fausses bornes est d'ailleurs immense. Et, le plus important, nous achetons un camping gaz qui nous sera très utile dans les parcs nationaux !

 

En rentrant à notre hostel, une bonne surprise nous attend : un concert de pop thai juste dans notre rue ! Nous passons donc la soirée à un bar avec une excellente vue sur la scène, sur laquelle se succèdent chanteurs et chanteuses traditionnelles à la voix ultra-aigue (même les enceintes ont rendu l'âme après nos oreilles), chorégraphies costumées très axées sur les mouvements des mains, pop un peu plus péchu et comiques bouche-trou à l'humour potache. Il n'y a pas foule, mais les quelques spectateurs sont  déchainés, vieux comme jeunes, et quelques soulardes foutent un joyeux bordel. L'ambiance est très bonne, et même si on n'y comprend rien, on rit beaucoup des curiosités culturelles du concert, comme cet échange permanent d'argent et d'embrassades entre les spectateurs et les artistes lorsque la performance est jugée bonne !

 

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