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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 03:43

Carte de Bangkok

Nous nous levons tôt, le soleil est déjà écrasant. On se rend vers Wat Phra Keo a pied, en refoulant poliment les sollicitations de tuk tuk qui nous assurent que le monument est ferme et qu’il serait préférable de faire le tour de la ville. Nous arrivons en même temps qu’un demi million de japonais, déversés par les cars comme des poules dans un élevage industriel. Mon ressenti se situe a la frontière de la haine meurtrière face a ce tourisme de masse peu respectueux des monuments et des autres visiteurs. Marine me calme et arrête mes gestes inquisiteurs avant de commettre l’irréparable. Nous profitons tant bien que mal de la magnificence du site de Wat Phra Keo, malgré les 500 bahts d’entrée, de la chaleur écrasante et de la foule informe de poulets piaillant.

La beauté des façades des temples aux mosaïques multicolores est irréelle. Les reflets dores des coupoles d’or piquent les yeux. A l’intérieur, le Buddha d’émeraude impose le silence. Nous passons devant le grand palais aux formes majestueuses sans pouvoir y rentrer. De toutes façons il est midi et il fait trop chaud pour continuer.

 

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En bons touristes blancs que nous sommes, nous nous installons avec grand soulagement dans un resto climatise aux prix prohibitifs. Apres un repas frugal, on décide de faire une excursion en chaloupe sur la rivière Chao Praya, qui comprend pour 400 baths la traverse des canaux du quartier Thonburi et d’un marche flottant.

Nous ne verrons jamais la couleur de ce dernier, mais cet “oubli” est largement compense par la beauté des cabanes sur pilotis et la végétation qui bordent les canaux de Thonburi. De voir des familles s’affairer a leur quotidien au bord de l’eau a quelque chose de magique.

Une jonque dirigée par une femme nous accoste et nous propose des babioles a vendre. Guet apens touristique numéro 52, nous nous laissons piéger et négocions un chapeau de paille a 150 baths. Notre premier marchandage ! Les habitués diront qu’on s’est encore fait arnaquer, mais nous on se dérouille a peine dans ce domaine !

 

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et la batterie de la cam nous lâche... le vieux smartphone prend le relai :

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Au quai, au moment de payer les frais de débarquement (non compris dans le trip, faut-il tout le temps payer dans cette ville ?) je m’aperçois avec stupeur que j’ai oublie ma sacoche avec flouze et passeport dans la jonque qui s’est empressée de repartir vers d’autres horizons. Marine fond en larmes en voyer voguer au loin notre sésame dans ce pays et vers la France et m’accuse de tous les maux de la Terre, mérites je l’avoue. Cependant, rien n’est perdu car la thaï de la passerelle charge d’encaisser les voyageurs s’empare de son téléphone et contacte aussitôt le quai de départ pour leur signaler notre oubli. Et voila que 10 minutes plus tard notre brave chaloupier revient avec ma sacoche, toujours pleine ! Marine soulagée distribue grassement des billets a tout le monde, qui nous ont prouves leur honnêteté.

Je passé sur la dispute qui a suivie, en plus devant des moines bouddhistes en pleine méditation dans un  temple… Les comptes étant réglés, nous pouvons profiter pleinement de Wat Arun, superbes tours multi-étages avec des décorations en porcelaine. L’ascension vertigineuse des 3 étages extérieurs du monument central vaut vraiment le coup et permet d’avoir une vue exceptionnelle sur Bangkok et son fleuve Chao Praya.

 

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Nous retraversons le fleuve pour se rendre a Wat Pho et son fameux bouddha géant couche. Ses dimensions sont impressionnantes, son sourire énigmatique. Il affiche une nonchalance presque hautaine dans sa posture désinvolte, couche la tête accoudée, laissant aux badauds le soin de l’admirer sous tous les angles. A notre grand soulagement, les badauds sont cette fois-ci peu nombreux, car le soleil décline dans le ciel. Nous avons donc tout le loisir de profiter du site, calme et reposant.

 

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Nous retournais au quai par un dédale de passages couverts de tôle, ou s’entassent dans une semi pénombre des familles qui s’affairent. Toutes les portes des gourbis sont complètement ouvertes, quand il y existe effectivement une porte, offrant a la vue des clandestins que nous sommes – car je doute que ce soit le chemin normalement emprunte par les touristes – les activités d’intérieur. Ici un homme est allonge devant son ventilateur et fume nonchalamment, la quelques enfants sont scotches a une télévision brouillée et nasillarde tandis que les mères cuisinent a la lueur des néons, par la un homme se douche en aspergeant de seaux d’eau, a la vue de tous… A chaque croisement de passages, nous avons l’impression d’entrer par effraction chez quelqu’un tant il est difficile de discerner une bicoque d’un couloir, un lieu de vie d’un débarras. Jai adore pénétrer ainsi dans l’intimité des gens en toute liberté dans ce complexe labyrinthique ou la lumière du soleil ne filtre pas.

Nous prenons ensuite un bateau-bus, non sans difficulté pour trouver la bonne ligne qui dessert le quai le plus proche de notre hostel. D’ailleurs, ca ne loupe pas, on rate l’arrêt et débarquons sur le quai suivant. Peut être était ce un heureux hasard car nous délogeons un resto-bar judicieusement place au bord du fleuve. On sirote quelques bières locales devant un très beau coucher de soleil, en écoutant la litanie langoureuse d’un jeune chanteur de pop thaï. Une pause bien méritée après cette folle journée !

 

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Nous rejoignons notre antre ardente a pied, en traversant le quartier de Samsen décidément très authentique. 

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 09:50

Carte de Chon Buri

Marine m’a préparé une vraie surprise dès notre arrivée à l’aéroport. Une demande en mariage devant le money exchange ? Non, une copine thai rencontrée en NZ, du nom de Pak, vient nous chercher à l’aéroport et passer notre 1ere journée sur le sol thaïlandais avec nous et sa famille, selon leur emploi du temps du week end !

Elle nous emmène chez sa mère, a Chon Buri situe a 40km de Bangkok. Premier contact avec le mode de vie thai : nous ne voyons que le garage-cuisine-salle a manger de leur maison, ainsi que les 5 chats et les 2 chiens qui occupent l'immense pièce. Le petit ventilateur dissipe moins la chaleur ambiante que les mangues fraiches qu’on nous offre.

Nous levons le camp a 10h30 avec la mère et la sœur vers le centre ville pour prendre un petit dej/brunch typique, qui s’ajoutera donc aux 40 repas pris chacun a 1h d’intervalles durant notre vol. La faim nets pas vraiment au rendez vous, mais la curiosité, elle, lest.

Dans le petit resto, on n’est pas habitué à voir des touristes. Nous sommes dévisagés par les clients, mais toujours sans aucune animosité. Le brunch est gargantuesque. Des plats succulents et très riches se succèdent sans temps morts, ou le poulet frit côtoie le poisson grille, entrecoupes dune soupe au gingembre, de légumes et fruits frais. La gourmandise supplante le trop-plein stomacal, on picore à tous les râteliers. Et puis, il s’agit aussi de faire bonne impression auprès de nos hôtes. J’arrive à faire passer mon allergie aux fruits de mer sans trop de remontrances de la part de Pak, qui s’est demande un moment ce que jetais venu faire en Thaïlande si je ne pouvais déguster les crevettes locales.

 

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Apres cela, nous faisons cap vers un open-zoo, un concept original de visite en voiture des différents stands d’animaux qui vivent  en fait dans de vastes espaces boises qu’il aurait été impossible de traverser a pied. Un Jurassic Park de notre ère.

Le zoo est tres prisé des familles thaï, qui débarquent nombreuses avec leur large pick up, pouvant accueillir une multitude d’enfants dans le coffre ouvert.  Dans notre luxueux 4x4 climatise, on rivalise de largeur et en plus on a la clim. Entre deux embouteillages, on fait escale devant les animaux, incroyablement proches - a portée de caresses. - et pour cause tous les visiteurs les nourrissent avec des légumes filandreux et bananes achètes devant chaque stand. Nous les jugeons surnourris à longueur de journée, aussi nous nous contentons de caresser girafes, rhinocéros, marsupiaux, éléphants, d'observer tigres et léopards.

 

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Le fait d’alterner voiture/marche est sympathique mais s’avère épuisant surtout quand on est jetlagged, aussi je ne manque pas de m’endormir sauvagement entre deux escales caresses. Mine de rien, ca me permet de récupérer sans pour autant sombrer dans un sommeil abyssal.

Pak tient ensuite à nous montrer la plage ou se rendent tous les thaïs de Bangkok le dimanche, mais sans pouvoir nous y baigner - question de temps parait-il. Nous mettons un temps fou à nous y rendre, les embouteillages de pick-up étant nombreux. Je savais pas trop a quoi m’attendre, mais le désenchantement est présent : la plage est bondée par les familles nombreuses, type cote d’azur un 15 aout, la mer lest tout autant avec en plus une centaine de jet-ski a 100 m de la plage qui esquivent avec je ne sais quelle adresse les tètes des baigneurs. Pak nous propose à moitie de se faire charrier sur bouée par l’un des jet-ski, la principale activité nautique, que nous refusons poliment. L’eau est marron et frise les 35 C, bouillon microbio garanti ! Nous marchons un peu sur la plage, observant les familles sous parasol déguster d’énormes repas, en pleine fin diapres midi.

La mère qui avait disparue réapparait subitement, les bras charges de victuailles. Elle veut qu’on mange, a peine 5h après notre brunch de fou. On se met à l’ écart de la cohue, sur une promenade ombragée par les cocotiers, et savourons le poulet au curry acheté au boui-boui du coin. l’instant est agréable, dépaysant.

 

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La journée s’achève par notre transit en bus vers Bangkok, après nos grands remerciements a la mère et nos promesses de revoir Pak a notre retour à Bangkok a la fin de notre voyage.

On débarque tard au Samsen Hostel, dans une rue calme non loin du centre historique de la capitale. Le jardin intérieur est très joli et la bâtisse est entièrement faite en tek. Notre chambre est minuscule, la fenêtre ne s’ouvre pas, le ventilateur peine a évacuer une once de l’étouffante chaleur qui y règne.

 

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On s’endort nus, suant notre âme et la langue pendante. Ce n'est que le début du choc tropical.

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 09:33

Les premiers article de mon blog thaïlandais ont été écrit avec des claviers thai : desolé pour les fautes et les accents en vrac !

Carte de Bangkok

Nos billets etaient bookes depuis 6 mois, sur un coup de tete ras-le-bol de notre vie parisienne. On a eu tout le temps de se preparer, de douter - oui de douter ! -, redouter, simpatienter, envier ceux qui partaient avant nous, et ils etaient nombreux les saligauds !

Et le jour J arriva enfin, nous delivrant du stress du quotidien, qui setait accentue drastiquement ces derniers jours, en raison des projets de Marine pour lannee prochaine.

Les diverses influences des sachant (guide, amis, collegues...) ainsi que lampleur de notre voyage (1 mois pour visiter le pays du sud au nord) ont oriente notre equipement vers 1 fourre tout adapte a tous les environnements thailandais : de la plage a la jungle pluvieuse, en passant par les hauts sommets nordiques et les megapoles a la chaleur ecrasante. Soit pres de 35 kg de bagages !

La compagnie finlandaise Finnair se targue d'etre  the shortest way to asia avec 1 escale a Helsinki. On avait quelques doutes la dessus, quoiquune carte centree sur Helsinki avec les couloirs aeriens vers lAsie, rentre par un duree effectivede 13 heures, escale comprise, a tot fait de nous convaincre.

Nous avons donc fait le voyage dans un grand drakkar plein de vikkings blonds a tendance ours sortant dhibernation.

Le voyage est sans encombre, si lon considere les fortes turbulences qui ponctuent notre nuit de sursauts paniques comme tout a fait normales.

Latterrissage a Bangkok est salvateur, quoiquil est 6h30 du mat, quon a ferme loeil quentre deux secousses aeriennes et quil y a 6 heures de jetlag a abosrber dans la journee. Mission : ne pas sendormir jusquau soir sous peine de se decaler pour de bon pendant la 1ere semaine de nos vacances !

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